L’OT : En quoi la défaite de Butler Capital Partners, dans sa candidature à la reprise de Mory pèse-t-elle sur l’avenir de Sernam ?
Philippe Chevalier : Sernam est à la fin d’un cycle de retournement, lequel s’était bien déroulé jusqu’à 2009 avant que ne survienne la crise financière et économique. Crise à laquelle il faut ajouter une évolution des relations avec la SNCF qui ont débouché sur une perte d’activité assez substantielle. Dès lors, Sernam est aujourd’hui à la recherche de synergies industrielles. Le métier de la messagerie est un métier de coûts fixes. Et nous sommes contraints d’avoir un certain nombre d’implantations et de les faire vivre. Malheureusement, le marché n’évolue pas en croissance. Et cette croissance, si l’on n’est pas
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?