On ressentait déjà un mieux. Bien timide, certes, mais porteur d’espoir. Hélas, le début d’année 2011 n’a pas tenu ses promesses. L’activité des sociétés de transport a reflué à partir de l’été. Celle de leurs clients aussi. Malgré les défaillances d’entreprises et les réductions de parc, les transporteurs n’ont donc pu compter sur une sous-capacité de l’offre – une panacée éprouvée – pour tirer les prix vers le haut. Bien qu’ils aient rogné sur tout, leurs trésoreries demeurent bien faiblardes (sauf pour les « chanceux » qui rachètent des confrères plus souffrants qu’eux !). Une anémie qui attise les inquiétudes liées à une prévisible raréfaction du crédit.
Comment relancer la machine ? Les remèdes sont connus : moderniser le secteur, réduire les coûts, améliorer la compétitivité. Les initiateurs des États généraux du transport routier en attendaient cette remise sur pied. Près d’une année après sa clôture, la démarche relève davantage du traitement homéopathique voire du placebo. Qu’est-il sorti de la cinquantaine de pistes de travail présentées à la mi-mars ? Qui évoque encore l’instauration
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