Chaque mois de janvier, je reprends le volant en espérant que la nouvelle année sera moins difficile que celle qui vient de se terminer. Il faut donc rester optimiste, même si diverses réalités dans ce métier m’interpellent. Je vois deux difficultés, immédiatement. Les délais de paiement dérapent, peu à peu, depuis juillet. Les règlements sont plus proches de 45 jours que des 30 jours imposés par la loi. Et le nombre, sans cesse plus important, de camions étrangers sur les plateformes françaises saute aux yeux. Par exemple, chez Peugeot, à Vesoul, je suis souvent le seul Français parmi les Roumains, Slovaques, Turcs, Lituaniens, Polonais… Ils proposent des prix inférieurs aux nôtres de 20 à 30 %. Et attendent des jours entiers un chargement… Les donneurs d’ordres peuvent donc en profitersans se gêner ! Néanmoins, comme affrété régulier, je continue de faire de « l’inter », vers la Suisse et le Bénélux, car c’est spécifique et j’y trouve mon compte. En 2011, j’ai amélioré mon chiffre d’affaires de 255 à 270 K€, en ayant augmenté mes prix et appliqué systématiquement la surtaxe gazole. Et j’ai fait un petit bénéfice. Je
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