Prononcée le 9 janvier par le tribunal de commerce de Paris, la liquidation judiciaire de la compagnie maritime SeaFrance, filiale à 100 % de la SNCF, impose désormais à l’Elysée et au ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, de gérer un dossier sensible. Comment sauvegarder un maximun d’emplois salariés (880 au total) dans un marché transmanche concurrentiel soumis aux diktats de Bruxelles ? A cette heure, nul ne détient la réponse. La liquidation judiciaire prouve que le projet de société coopérative (Scop) porté par le syndicat majoritaire, CFDT-Maritime, n’est pas viable parce qu’il n’est pas financé (L’OT2626). Elle renseigne aussi sur le montant des dettes de la compagnie de ferries, soit 190 M€. « Depuis le 9 janvier, nous avons deux propositions concrètes sur la table, indique-t-on au cabinet de Thierry Mariani. D’une part, le projet industriel de Louis Dreyfus Armateurs (LDA) et du danois DFDS qui vise à relancer l’activité sur la ligne Calais-Douvres et à recruter 300 personnes. D’autre part, le reclassement de 500 salariés de SeaFrance par la SNCF ». Outre ces deux pistes, le P-dg d’Eurotunnel, Jacques Gounon, s
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