Dans le transport léger urbain, le calcul des coûts de revient est complexe, car les conditions d’exploitation et les véhicules utilisés sont multiples. Comparer le prix d’un scooter et celui d’un porteur frigorifique tout équipé, l’écart est de 1 à 10 ou 15. Sur Paris et région parisienne, où nous réalisons un millier de courses par jour, la difficulté du trafic rend encore plus compliqués les calculs. Néanmoins, nous pouvons avancer quelques ratios. Ainsi, la masse salariale pèse entre 50 et 80 % du coût de revient, l’énergie entre 5 et 15 %. Sans oublier le poste « contraventions » (à cause des double-file, des portables, des couloirs de bus, des ceintures non portées…), qui pèse lourd chez certains spécialistes, et l’accidentologie, qui fait que certains assureurs quittent notre secteur d’activité. Comme dans le transport routier longues distances, notre secteur souffre d’un problème de prix. La surcharge carburant ne coule pas de source. Nous devons batailler tous les jours avec nos clients. Comme toutes les entreprises de transport, nous sommes soumis au triptyque : coût, productivité, prix. C’est pourquoi ce métier du tran
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