C’est traditionnellement en début d’année, unilatéralement dans les plus petites entreprises, au terme des très fameuses NAO dans celles pourvues d’un délégué syndical, que se déterminent les politiques de salaire pour l’année à venir. Cette année, plusieurs éléments troublent la réflexion et poussent assez naturellement à un fort attentisme. Au premier rang de ces éléments figurent la crise, mais aussi les incertitudes politiques sur les allégements fiscaux et sociaux couramment dénommés Fillon et TEPA.
La crise qui occupe les esprits plus encore qu’elle n’appauvrit les carnets de commande produit un réflexe naturel de repli sur soi parfaitement compréhensible, a fortiori quand il ne s’agit pas d’une crise mais de crises à rebondissements successifs produisant des effets dans la durée et rendant périlleux l’engagement sur des progressions salariales déf
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