Stéphane Gorrias, le mandataire judiciaire de SeaFrance, a indiqué le 25 janvier que 510 lettres de licenciement ont été envoyées à des salariés de SeaFrance. Il a ajouté que 15 employés de la compagnie de ferries ont été reclassés à ce jour au sein de la maison-mère, la SNCF. En outre, 150 salariés sont considérés comme protégés (titulaires d’un mandat syndical par exemple) et relèvent en conséquence d’une procédure de licenciement spécifique, plus longue. Enfin, 150 personnes sont maintenues à leur poste dans le cadre de la procédure de liquidation. Pour l’heure, le projet industriel de Louis Dreyfus Armateurs (LDA) et du danois DFDS, soutenu par le ministère des Transports, doit relancer au plus vite l’activité sur la ligne Calais-Douvres. Quelque 300 personnes sont en cours de recrutement chez l’armateur. A Calais, le syndicat majoritaire, CFDT Maritime (environ un millier d’adhérents revendiqués), qui portait le projet de coopérative (Scop), a été radié le 19 janvier par le bureau national de la CFDT dont le secrétaire général est François Chérèque. La procédure doit prendre plusieurs semaines mais les pratiques suspectes e
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