L’OT : Vous devez rencontrer le ministre des Transports, Thierry Mariani, le 14 février prochain. Quelles sont les motivations de cet entretien ?
Raymond Pigeon : Il y a en plusieurs. Nous souhaitons présenter au ministre les nouvelles structures de la FNCR nées de son congrès confédéral, qui s’est tenu le 24 septembre 2011, et de son conseil national du 20 janvier (Pascal Petit, conducteur chez Geodis, en a été élu président). L’objectif est donc de lui faire savoir que nous sommes bien là et d’aborder les sujets du moment. Il y a tout d’abord celui de la sécurité. Notre message consiste à dire que nos conducteurs travaillent sous le stress de la répression (radars vitesse et feux), sans parler des contrôles. Cela devient très difficile d’exercer son métier de conducteur routier car ils sont trop souvent mis à l’index, tant du côté de l’entreprise que de celui de la réglementation. Autres sujets : la qualification des temps et lui rappeler que nous sommes opposés à toute discussion sur l’annualisation du temps de travail. Sur la question du — 3,5 t, nous avons également rappelé notre souhait de voir installer le chronotachygrap
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