C’était prévisible. Le dépôt de bilan de Sernam, qui touche 2 700 collaborateurs et sous-traitants, revendiquant un portefeuille de 13 000 clients, rappelle que les édifices dans la messagerie sont très fragiles. Plusieurs exercices déficitaires, en millions d’euros, et une gouvernance divisée ont eu raison de cette entreprise « historique », qui va devoir se restructurer et se réinventer sous une nouvelle chapelle. Dans l’immédiat, depuis l’annonce du redressement judiciaire le 30 janvier, les médias à destination du grand public reprennent le cas Sernam pour rendre compte d’une vision parfois noire, passéiste, voire péjorative, du monde du transport. Zola et le Fixe siècle ne sont jamais loin ! Or le hasard des calendriers indique une autre réalité, plus moderne. Dans quelques jours, le 10 février, après appel d’offres et consultation des dossiers de candidature, les partenaires sociaux de la branche vont choisir le prestataire qui mettra en place la « mutuelle conventionnelle », suite à l’accord du 6 décembre. Et au plus tard le 1er janvier 2013, les 490 000 salariés du transport routier de marchandises (lourd et léger) devron
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