La logistique urbaine occupe de plus en plus l’espace et… les esprits. L’association Afilog (1) a publié un intéressant Livre Blanc sur le sujet, englobant la livraison aux particuliers et le dernier kilomètre, en vue des prochaines échéances électorales (présidentielle et législatives). Les travaux ont réuni divers intervenants : chargeurs, messagers et donneurs d’ordre, transporteurs (représentés par la FNTR et TLF qui ont été associées aux débats), universitaires, comptes propres, aménageurs urbains, architectes… Le transport de marchandises occuperait entre 15 % et 25 % de la voirie en ville, avec un taux de remplissage moyen par véhicule peu élevé. « Beaucoup reste à faire », ont noté certains intervenants. « Il faut dépasser les clivages entre les métiers, et ouvrir le dialogue avec l’ensemble des acteurs de la logistique urbaine, privés et publics », assure Claude Samson, président de l’Afilog. Ce travail de fond, sur plusieurs mois, a abouti à 23 recommandations, établies dans un subtil équilibre entre le « rôle prépondérant du marché » et l’intervention « nécessaire de l’État et des collectivités » pou
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