Un détail ? Pas sûr… Au prix où est le gazole et en vertu d’un sacro-saint devoir d’économie d’énergie, oublier de vérifier la bonne pression des pneus de ses ensembles relève de la faute professionnelle. Il semble, pourtant, qu’il y ait encore fort à faire ! En décembre, un article paru dans un quotidien régional faisait état d’un contrôle routier ayant révélé qu’un « poids lourd sur trois (était) mal gonflé ». Un noir constat que font régulièrement les manufacturiers. Plus récemment, GoodYear, dans une étude européenne parue en janvier(1), a mis en exergue le cas d’une flotte régionale de 50 véhicules, souffrant d’un écart de 2 bar par rapport à la « pression idéale de 8 bar qui garantit l’efficacité énergétique ». Sans être alarmiste, ce type d’information laisse songeur sur de coupables négligences. L’association TNPF (Travaux de Normalisation des Pneumatiques pour la France) souligne à l’envi qu’un sous-gonflage a une influence néfaste sur le comportement et la sécurité du véhicule, diminue la longévité du pneu, limite les possibilités de rechapage et… augmente la facture de carburant. Pour chaque
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