Les syndicats CFDT, FO et CGT de Sernam-Aster devaient être reçus, le 7 février, par le directeur de cabinet (en fait, à présent, la nouvelle directrice, voir portrait p.11) de Thierry Mariani, le ministre des Transports. Il n’en a rien été. La réunion a été reportée au 16 février, à 14h30. « De la mauvaise volonté », selon un syndicaliste CFDT. L’on sait que les dossiers de candidature pour la reprise de Sernam, en redressement judiciaire depuis le 31 janvier – Aster, sa filiale de moyens, a été mise en liquidation le 3 février, avec poursuite d’activité de 3 mois, renouvelable une fois – devront avoir atterri sur le bureau du juge du tribunal de commerce de Nanterre (92) au 27 février. L’on sait également que les pouvoirs publics, par la voix de 5 ministres (L’OT 2630), ont fait savoir qu’ils suivaient de près l’avenir de l’entreprise, « lâchée » par le fonds d’investissement Butler Capital Partners. « La vie suit son cours », confie un représentant de la CFDT, le syndicat majoritaire. Mais, ajoute-t-il, « Sernam-Aster, c’est deux fois SeaFrance ». Allusion aux 1 600 emplois directs en jeu (3 000 avec les em
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