Les syndicats de salariés de Sernam (298 M€) ne restent pas inactifs depuis la mise en redressement judiciaire de leur entreprise, le 31 janvier, par le tribunal de commerce de Nanterre (92). Entre deux rendez-vous au ministère des Transports – ils y étaient reçus le 16 février – ils n’hésitent pas non plus à se répandre dans les médias, en agitant notamment le chiffon rouge de l’emploi. Il y a même une sorte de match dans le match entre, d’un côté la CFDT, syndicat majoritaire, et de l’autre, le duo FO/CGT. Ce dernier, dans une déclaration à l’AFP confirmée à L’Officiel des Transporteurs le 14 février, affirme avoir appris de source interne à SNCF-Geodis que, dans son offre de reprise, l’opérateur public privé ne reprendrait que 1000 des 1600 salariés de Sernam-Aster. « Et que fait-on des 1 400 emplois indirects ? », s’interroge ce représentant Force ouvrière. Du côté de la CFDT, tout en reconnaissant que « dans ce type de reprise, il y a de la casse sociale », on s’oppose au chiffrage du périmètre avancé par FO/CGT. En tout cas, alors que la direction de Sernam dit à L’Officiel « ne pas vouloir commenter des
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