Appel et contre-appel

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A quoi sert un appel d’offres ? Que masquent ces consultations à répétition ? Ce qui est obligatoire pour les marchés publics, État et collectivités locales, soumis à la transparence, s’est répandu dans la sphère privée à vitesse grand V. Du côté de ceux qui passent du temps à y répondre (ou qui hésitent à s’y plier), il y a des doutes sur leur finalité réelle. L’outil de mise en concurrence a perdu son sens premier, selon plusieurs assemblées de transporteurs et de groupements, pour dériver vers des pratiques jugées aléatoires, voire extravagantes. Sans aucun doute, une majorité de grands chargeurs veulent réduire le nombre de leurs fournisseurs, faire du tri dans les prestataires, augmenter le ticket d’entrée et « bétonner » les contrats d’exécution. Mais le dispositif, dans son application tous azimuts, soulève des griefs, de trois ordres. Premier travers : répondre à un appel d’offres est devenu une activité chronophage (et non « facturable »!). La somme des détails et précisions à donner, la batterie de garanties à fournir, la série de procédures et de référentiels à expliciter donnent le vertige. À ce sommet d

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