Avec un pied de facture qui double le taux de TVA, les clients commencent à réagir sérieusement. Surtout les plus gros d’entre eux qui sont bien présents sur notre activité exercée à 80 % en frigo. Heureusement, les relations sont bien établies et je ne m’inquiète pas trop. Mais il nous faut un peu batailler pour passer les augmentations 2012, sachant que nous demandons 1 à 1,5 % hors gazole. Nous subissons le contrecoup des appels d’offres qui débouchent toujours sur une baisse tarifaire. Quand on voit les prix dans la messagerie du froid, comment s’étonner de la difficulté des entreprises à se maintenir sur le marché de la messagerie ? Et je ne parle pas que de Sernam… Il ne faut pas avoir peur de dire “au revoir” à un client quand cela devient nécessaire pour garder de la rentabilité. C’est à ce prix qu’en 2011 nous avons dégagé un résultat net de l’ordre de 3 %, soit dans la fourchette haute. Le passage aux 44 tonnes s’est traduit par un gain de 14 à 15 % que nous avons réparti par tiers entre l’entreprise, l’expéditeur et le destinataire. L’affaire s’est réglée sans souci.
L’envolée des péages autoroutiers – 5
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