L’annonce, le 19 mars, du rachat (pour 5,16 Md€) du hollandais TNT Express par le géant américain UPS commence à faire des vagues en France dans les rangs syndicaux. En effet, à la CFDT notamment, on dit craindre « les conséquences néfastes de cette fusion ». Ce constat est valable des deux côtés, de celui-ci du repreneur comme de celui de sa « proie », d’autant plus que UPS a annoncé que le principe d’équité prévaudra dans l’hypothèse où la fusion devra – c’est fort probable – déboucher sur des licenciements. Il est vrai que TNT et UPS campent sur des cultures d’entreprises et des organisations diamétralement opposées. L’Américain, pour ne prendre que cet exemple, se repose sur des structures « légères » au sein des 42 sites qu’il exploite dans l’Hexagone. « Chez nous (Ndlr, chez TNT), il y a un chef de centre qui s’appuie sur un adjoint, déclare Jean-Luc Even, délégué syndical central TNT Express national CFDT. Il y a également une secrétaire ou deux. Chez UPS, le chef d’é
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