Le 31 décembre 2013 s’affiche comme une date butoir. Elle est aussi présentée comme un couperet. Ce jour du Nouvel An, le monde du poids lourd basculera dans l’ère Euro 6. Une norme technique qui n’a rien d’une formalité commerciale. L’échéance nourrit, déjà, plusieurs craintes de la part des constructeurs et des réseaux de vente, réunis sous les couleurs de la chambre syndicale des importateurs automobiles (branche VI). En 2012, ils n’attendent pas de miracle au niveau des carnets de commandes. Le marché du neuf sera faiblard, autour de 44 000 immatriculations, en repli par rapport à 2011. Un constat visant surtout le segment des tracteurs, traditionnellement moteur. Divers éléments conjoncturels expliquent l’atonie. Les comptes d’exploitation des transporteurs sont plombés par des prix en berne et le gazole à répercuter sans faillir. L’accès au crédit est un autre handicap, aussi ouvert qu’un chas d’aiguille pour les entreprises les plus fragiles, face à des banques corsetées par Bâle III. S’ajoutent à cette lecture financière des contingences administratives. Le règlement définitif du 6ème essieu demeure à formaliser.
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