Bon courage ! Le tout jeune ministre délégué aux Transports et à l’Économie maritime, Frédéric Cuvillier, se veut en « rupture » avec son prédécesseur, Thierry Mariani. Rupture sur la forme : la posture est de bonne guerre dans le cadre d’une alternance droite-gauche. Pour la rupture sur le fond, chacun attend de voir. Pour sa première sortie (interview accordée à l’AFP le 25 mai), Frédéric Cuvillier, de culture maritime, a prôné une politique « globale des transports ». Genre : il faut donner un cap et instruire une nouvelle méthode. Propos politique de bon aloi qui ne dit rien sur le règlement du nombre « incommensurable » de dossiers en attente de décisions rapides. C’est peu de dire que lui, ses conseillers et son administration sont attendus sur trois dossiers « routiers » copieux : mise en place de l’écotaxe PL et du principe de répercussion ; libéralisation du cabotage ; généralisation du 44 tonnes.? Trois rendez-vous sur lesquels une vision globale ne vaudra rien sans un regard avisé, mesuré au point d’impact. Dans cette mini-liste, la généralisation du 44 tonnes à cinq essieux et l’abaissement de la charge �
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?