Par dizaines, de toute taille et partout en France ! Les entreprises de transport directement heurtées par le dépôt de bilan de Doux risquent de payer un lourd tribut à l’effondrement du leader européen de la volaille. Le redressement et la poursuite d’activité sous contrôle judiciaire, prononcés le 1er juin par le tribunal de commerce de Quimper, ont fait l’effet d’une bombe. Malgré les 59 M€ reçus de Bruxelles en 2011, sous forme d’aides agricoles européennes, la mauvaise santé du groupe due à un endettement de 430 M€ n’était plus un secret pour ceux qui suivent la solvabilité de leurs clients. La chute du n °1 européen (1,4 Md€ de revenus ; 9 700 personnes dans le monde) n’en reste pas moins brutale. Et douloureuse pour les spécialistes de l’aliment pour bétail et du transport avicole. Chez tous les fournisseurs, c’est la colère (pour ce qui vient de se passer) et le dilemme (pour l’avenir). La colère, car il s’agit de récupérer des créances ou, plus sûrement, de minimiser les dégâts face à une administration judiciaire appelée à considérer les transporteurs comme des « fournisseurs stratégiques ». La plupart
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