« Nous avons le marché le plus concurrentiel d’Europe »

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Le marché français des carburants conjugue des cours pétroliers très volatils, un outil industriel surdimensionné, un réseau de distribution hyperconcurrentiel et une fiscalité élevée, expose Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP). Décryptage.
L’Officiel des Transporteurs : Quelle est votre analyse de la flambée du prix du pétrole brut ?

JEAN-LOUIS SCHILANSKY : Ce n’est pas à proprement parler une flambée du prix du pétrole brut. En juin 2008, un pic avait été atteint (145 dollars le baril de Brent). Ensuite, à fin 2008, le prix avait été pratiquement divisé par trois : il était descendu à 40 $ le baril. A partir de 2009, on a observé une hausse continue du prix du pétrole. Au début 2011, le baril atteignait 100 $. Ainsi, entre 2009 et 2011, le prix a été multiplié par environ 2,5 sous l’effet de la reprise économique et de la forte demande asiatique. En 2011, le printemps arabe et la guerre en Libye ont contribué à maintenir le prix à un niveau élevé entre 100 et 120 $. Depuis près d’un an, nous sommes restés dans cette zone, autour de 120 $ le baril.

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