Qu’on se le dise : le 44 tonnes, ce n’est pas quatre tonnes de charge utile supplémentaire. Dans le meilleur des cas, le surplus atteint 2,8 tonnes de produits ! Lors de son assemblée générale, le 21 juin, l’Association du transport de matières dangereuses (qui regroupe 17 membres actifs) a choisi la pédagogie pour expliquer, avec les concours de Renault Trucks et du carrossier Maisonneuve, ce que pourrait donner la généralisation du 44 tonnes en 2013. Quand le décret sera connu. En attendant sa publication, refusant le brouhaha ambiant, la structure présidée par Florence Dupasquier a pris position. Le 44 tonnes à pleine charge est “impossible” dans le transport de matières dangereuses, en raison de l’essieu à 12 tonnes et du tridem de 26,4 tonnes, imposé par le règlement ADR, et en sachant que la semi la plus populaire de 41 000 litres avec neuf compartiments (qui représente le gros du marché) limite la marge de manœuvre. Le message, insistant sur les contraintes physiques et techniques (dont les risques de « désappairage » entre le tracteur et la semi-remorque), vise autant les pouvoirs publics que les clients. Sans surprise, l’essieu de
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