S’arrêter ou ne pas s’arrêter de travailler avec le volailler français ? Telle est la question que nombre d’entreprises de transport se posent tous les jours depuis le placement en redressement judiciaire du groupe, le 1er juin dernier (L’OT 2649). Ainsi que s’y était engagé l’administrateur judiciaire, elles sont désormais payées chaque semaine pour leurs livraisons mais n’obtiennent toujours pas de réponse précise quant aux règlements des créances. Silence sur le sujet. Il faut déjà se soucier du quotidien pour que la filière poursuive son activité, comme faire tourner les véhicules et approvisionner des élevages. Les entreprises contactées se montrent peu disertes. « La situation reste floue. Nous ne savons rien d’autre que ce que nous lisons dans la presse. Le dossier a peu évolué pour nous », lâchent au mieux certains dirigeants. Alors que le groupe de Châteaulin est mis en vente dans sa totalité depuis le 22 juin, les transporteurs voient leur avenir s’assombrir. Anthony Rouxel, délégué régional de la FNTR Bretagne, enchaîne les réunions et les appels. Il assure que les services de la Préfecture et de la Région prennent c
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?