Avec 23 700 véhicules de + 6 tonnes immatriculés au premier semestre, le marché français du camion (porteurs et tracteurs) ne donne pas de signes tangibles de crise. Le repli n’est que de 4 %. La tendance permet d’estimer le marché en 2012 à 45 000 unités au total (soit 2 000 unités de moins au regard de 2011). Difficile, dans ces conditions, de parler de « coup de frein » dans le commerce du poids lourd hexagonal, qui demeure le 2ème marché européen après celui de l’Allemagne (marché européen qui génère près de 300 000 immatriculations par an). Ce que souligne l’observatoire du véhicule industriel (OVI) de BNP Paribas Leasing Solutions : « Malgré des indicateurs atones, les résultats du début 2012 représentent une performance correcte si l’on considère le contexte conjoncturel et la pression réglementaire des années à venir. » Mais à y regarder de plus près, le segment des tracteurs (- 6 % tout de même !) a plus souffert du ralentissement des commandes que celui des porteurs (tendance stable).Un constat qui indique que les transporteurs pour compte d’autrui (qui représentent deux tiers des acheteurs au global) ont levé l
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