Paul-Antoine Jung : C’est une catastrophe annoncée. Du point de vue des salariés, la perte de salaire va être de l’ordre de 40 à 80 euros. Cela va provoquer un fort mécontentement chez eux. Et, comme je crains qu’il se retourne contre leurs dirigeants, cela ne va pas apaiser les tensions entre salariés et patrons alors que nous n’y sommes pour rien. Du point de vue de l’entreprise, où les conducteurs « tournent » sur 180 à 200 heures, cela équivaudraient, selon certains de mes confrères qui ont effectué leurs propres calculs, à un surcoût de 300 à 400 euros, sur une base de 200-210 heures par chauffeur et par mois. Multiplier cette somme par le nombre de chauffeurs donne un montant astronomique. Si je prends mon cas, avec 300 chauffeurs, je me retrouve avec 700 000 euros de charges su
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