Munster, racheté à Transalliance par Thomas Wilson à la fin 2010, a dû revendre le fonds de commerce qu’il avait récemment créé, spécialisé dans le balisage des routes. Selon le dirigeant, Munster doit faire face au manque à gagner lié à la perte d’un important client dans la foulée du rachat à Transalliance. Ce client (le fabricant de carrelages Marazzi) assurait, selon Thomas Wilson, près de 35 % des revenus de Munster. Le transporteur de la Loire s’estime « floué » car il affirme que Marazzi avait dénoncé son contrat avant la transaction. La cession est censée combler la perte des recettes. « Elle nous a apporté du cash que nous avons injecté dans Munster. Mais ce n’est qu’une mesure de court terme », déclare Thomas Wilson qui dit également vouloir sortir son entreprise de l’ornière en convaincant Transalliance de bien vouloir lui céder une ancienne filiale normande de Munster spécialisée dans le plateau industriel. Cette filiale, également active dans l’organisation de transports, posséderait en outre des bases en région parisienne. Munster se recentre sur la location de véhicules avec conducteur (une cinquantaine de matéri
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