Soumis à la croissance molle, la martingale n’existant pour personne, chacun avance avec ses questions. Comment garantir un bénéfice opérationnel en 2012 ? Où trouver le point de marge salvateur ? Pour certains dirigeants (mais rien ne dit qu’ils sont majoritaires), devisant sous le sceau de la confidence, il est illusoire de rechercher la bonne fortune dans la croissance du chiffre d’affaires.
Les premiers bilans que nous avons reçus pour notre Classement des 1 000 Premiers Transporteurs (parution en novembre) indiquent pour une partie un recul des revenus. Pour quelques chefs d’entreprise, c’est un choix volontaire de gestion.
Deux raisons peuvent justifier un abandon de croissance. La première s’explique par les prix de transport. Ils sont globalement trop bas pour les transporteurs, sous l’effet classique de l’offre et de la demande, compressés par les appels d’offres et mis à mal sur le marché « spot ».
Peut-on encore rouler pour 70 centimes du kilomètre ? A ce tarif-là, la perte d’exploitation est vite calculée.
Autant rester à l’écart. La seconde raison vise les transports « parasites », ceux qui coûtent plus d’argent qu’ils
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?