LE TRM VU PAR LA BANQUE DE FRANCE

Des volumes repartis à la hausse en début d’année mais qui se tassent dès l’été ; tel fut le profil de l’activité 2012. Pour auta nt, les entreprises de transport n’ont pas fléchi dans leur effort d’investissement, ob serve la Banque de France dans son étude annuelle. Laquelle pointe trois gros écueils.

Pour dresser son « panorama économique et financier du transport routier en France », la Banque de France a pris en compte trois critères : la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation (EBE); les charges et la rentabilité nette, l’équilibre financier et le niveau d’endettement. Le tout sur un échantillon de 6 000 bilans 2011. à la lecture des données chiffrées, le constat exposé par Maurice Wonner (Banque de France) n’est pas bien fameux avec :

1) Des indicateurs économiques « mal positionnés ou qui se dégradent »

Le ratio moyen de marge brute d’exploitation (EBE/CA) est tombé de 7,23 en 2007 à 5,29 en 2001 (tab1). Trois entreprises sur 10 présentent le risque d’afficher une perte courante et quatre sur 10 une perte nette. Pour la moitié des entreprises, le niveau des fonds propres est inférieu

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