Finalement, 2012 restera comme un très mauvais cru. Une vraie année de crise dans le transport routier, à l’heure des compteset des bilans. Selon le BIPE, une société d’ingénierie économique, le volume de tonnes-kilomètres a reculé de 8 % l’an passé (à 171 milliards de t-km). Autrement dit, l’activité et les volumes se sont rétractés, et pas qu’à la marge ! Ce que beaucoup de professionnels, dans les exploitations en particulier, ont pu constater s’est vérifié au plan statistique et général. Au-delà des problèmes de trésorerie, de coûts de revient, de « guerre des prix », d’accès rétréci au crédit…, les entreprises de transport ont fait face à une décroissance tangible dans l’Hexagone. La consommation des services a augmenté, mais pas celle des biens, qui a régressé. Le faible niveau d’activité enregistré en 2012 nous ramène à… 2009, annus horribilis, quand le « gâteau » s’était drastiquement réduit de 16 % à 173 milliards de t-km. Voilà donc le contexte dans lequel ont évolué les transporteurs français l’an passé, période dépressive qui explique maintes décisions de gestion et bien des renoncement
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