Le vol de carburant dans les entreprises ? Le sujet, récurrent, aussi vieux que le transport routier, n’amuse personne.Le « siphonnage » revient pourtant sur le devant de la scène selon divers témoignages convergents, comme un vilain indicateur de misère sociale et de délinquance économique. À l’heure où les statistiques du ministère de l’Intérieur sur la sécurité font débat et donnent à Manuel Valls le premier rôle, le vol de gazole entre dans la seule catégorie des « faits divers », parfois relayés dans la presse régionale quand le délit a été commis à grande échelle. Mais pratiqué à la petite semaine et parfois avec ingéniosité, le fléau peut échapper aux écrans radars, en sachant qu’aucune entreprise ne cherchera jamais de publicité sur ce sujet sensible. Ce qui ne peut être admis comme un « avantage en nature » (à la veille des week-end par exemple) fait partie de la face sombre du transport. Divers équipementiers, plus communicants sur les vols et grivèleries, l’ont bien compris. Les moyens informatiques (y compris à distance), sondes et autres instruments sur et dans le réservoir existent pour contrôler les niveaux
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