Un marché entré dans une crise durable. Au moment de présenter aux analystes financiers, le 21 mars dernier, les résultats du groupe STEF, Stanislas Lemor a tenu a posé le cadre. « Le marché agroalimentaire européen tourne au ralenti », a déclaré le responsable administratif et financier du groupe de transport frigorifique. Lequel a, pour illustrer son propos, évoqué ces quelques chiffres qui en disent long sur les ravages provoqués par la crise en Europe. La consommation alimentaire a, selon Eurostat, ainsi reculé de 0,6 % en France en 2012 et la production alimentaire de 0,3 %. En Europe, même scénario : respectivement de -2,7 % et -1,3 % en Italie, de -3,9 % et -4,2 % en Espagne, les deux principaux marchés de STEF à l’export ; de -4 % et -0,2 % au Portugal. Parmi les pays limitrophes, seule la Belgique tire son épingle du jeu (0,5 % et 1,4 %). Dans ce contexte, comment le numéro un européen du « frigo » s’en est-il tiré en 2012 ? « La crise n’a pas entamé la dynamique de STEF », assu
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