ROLAND BACOU, PRÉSIDENT DE L’UNOSTRA

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« Comment contrôler les entreprises à l’étranger ? »
L’Officiel des Transporteurs : Le 20 mars dernier, lors de votre entretien au ministère des Transports, de quelle manière avez-vous abordé le sujet du cabotage ?

ROLAND BACOU : Les régions frontalières sont particulièrement exposées, que ce soit dans les régions Nord, Alsace, ou Languedoc-Roussillon. Dans cette dernière, où j’exerce mon activité, tous les marchés sont récupérés par les Espagnols, qui embauchent quantité de conducteurs roumains. Le montant de leur salaire, charges et frais de déplacement compris, ne dépasse pas 1 500 euros mensuel maximum, contre 3 500 € pour les chauffeurs français. Au dumping social et fiscal s’ajoute l’absence de contrôle de ces entreprises.

Les chauffeurs étrangers ne font-ils pas l’objet de contrôles routiers ?

R. B. : Sur les contrôles routiers à 28 jours, nous sommes logés à la même enseigne. Mais je ne vois pas comment procéder à des contrôles en entreprise à l’étranger. Aujourd’hui, il n’existe aucune méthode. À l’inverse, en France, les faillites réduisant le nombre de sociétés à insp

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