Le projet tombe à l’eau

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Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et l’Inspection générale des finances (IGF) préconisent de reporter la réalisation du canal à une période économique plus favorable. Sauf miracle, l’enterrement du projet semble validé.

En langage diplomatique, cela ressemble à s’y méprendre à un enterrement. La mission conjointe du CGEDD et de l’IGF a rendu un verdict sans fioritures. Les deux instances publiques avaient été chargés en septembre 2012 par le ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, d’étudier la faisabilité du canal à grand gabarit, long de 106 km entre Compiègne sur l’Oise et Cambrai, sur le canal Dunkerque-Escaut. Les hauts fonctionnaires conseillent vivement au ministre de reporter la réalisation du canal à une période économique plus favorable. « Ce rapport porte un jugement très sévère sur le pilotage d’un projet qui paraît aujourd’hui en échec, en particulier en raison d’une dérive des coûts qui n’a jamais été mise en lumière, indique le ministère dans un communiqué publié le 26 mars. C’est une impasse financière de 2,6 Md

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