Le « credit crunch » n’est pas un goûter qu’on donne aux enfants à leur retour d’école. C’est un phénomène, bien connu en temps de crise monétaire et de défiance sur la solidité des entreprises, de raréfaction du crédit bancaire. Ce n’est jamais très sain pour l’économie. Résultat : les besoins en financement des PME donnent lieu à des fins de non-recevoir de la part des banques. C’est vrai en Europe (les crédits aux entreprises en zone euro ont reculé de 2,6 % sur un an), en particulier en Italie (– 3 %), en Espagne (–8 %), au Portugal (–4 %), où les taux d’intérêts proposés par les banques, pour certaines en difficulté, sont devenus prohibitifs… Cela se vérifie aussi en France, mais pas pour les mêmes raisons, puisque les banques se réforment d’abord pour reconstituer leur niveau de fonds propres. Dans le secteur du transport routier, plutôt gourmand en liquidités, l’accès au crédit est donc devenu problématique. Le retrait des banques traditionnelles ouvre un « boulevard » aux sociétés de financement des constructeurs (les « captives » financières), qui ne manquent plus une occasion de souligner leur no
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