« Si tu ne travailles pas à l’école, tu seras maçon ou conducteur routier ». Cet avertissement, il l’a entendu souvent dans la bouche de ses « profs » au collège. Et Thierry Cordier est devenu… conducteur routier. « Sauf que c’était par envie », tient à préciser le tout nouveau secrétaire général de l’UF Route CFDT. A l’époque, le seul CAP suffisait pour embrasser la carrière. Thierry Cordier effectue ses armes en 1986 dans une petite entreprise. Puis, il rejoint Den Hartogh. Nous sommes le 12 juin 1989. et le mur de Berlin n’est pas loin de tomber. Le jeune Cordier se lance alors sur les routes européennes. Il se souvient aujourd’hui, avec un sourire en coin, des passages en douane qui duraient deux à trois heures. Ce père de trois enfants est devenu chauffeur par goût du voyage. « Mais aussi parce j’aimais la solitude. C’est pas mal aussi la solitude ». Thierry Cordier a aimé également toutes ces rencontres qui l’ont ouvert sur d’autres cultures européennes. C’était avant qu’il se lance dans la carrière de militant syndical, en 1993. Un engagement motivé par « le refus de continuer d’avaler des couleuvres »,
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