Pour le ministère des Transports soucieux en ce moment d’arrondir les angles avec les professionnels de la route, voici la promesse d’une nouvelle « patate chaude ». Le thème de la fiscalité écologique, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, promet de sévères empoignades dans les rangs de la majorité. Motif de la scène de ménage rose et verte : le diesel (40,3 millions de m3 consommés en France en 2011 contre 34 millions dix ans plus tôt) et son différentiel de prix avec l’essence (10,3 millions de m3 consommés). Les écologistes demandent un relèvement de la fiscalité du gazole et la suppression progressive des avantages fiscaux du diesel pour converger vers la moyenne européenne. Un alignement de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence est-il à prendre au sérieux ? Le gouvernement tente de calmer le jeu. En attestent les déclarations du ministre Arnaud Montebourg, le 5 mars, indiquant que la question de la taxation du diesel n’était « pas à l’ordre du jour ». Rassurant aujourd’hui pour le secteur du transport routier mais… sans garantie pour demain. Car la prochaine échéance revient à grands pas,
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