Pour quel motif le niveau des immatriculations des véhicules supérieurs à 5 tonnes serait-il mieux orienté que celui de l’activité générale ? Sans surprise, l’évolution des immatriculations en France suit la même pente savonneuse d’un commerce fébrile. Sur les quatre premiers mois de 2013, les « immats » ont reculé de 12 %, à 13735 unités, par rapport à 2012. Le segment des tracteurs, avec 6244 unités, souffre plus durement, en repli de 28 %. Un net ralentissement qui touche tous les constructeurs (à l’exception de Scania qui progresse en pénétration en 2013). Sur le marché spécifique des +15 tonnes, même constat au premier trimestre, avec un repli de 18 % à 8335 immatriculations (contre 10176 « immats » un an plus tôt).
Le message est clair : l’attentisme chez les transporteurs (visible depuis plusieurs mois) explique cette récession, quand ce n’est pas le choix de réduire la voilure ou la tentation de prolonger au-delà du contrat initial l’exploitation du matériel roulant… au risque d’en payer le prix en réparations diverses et variées. Dans ce mouvement, la France n’est pas un cas isolé. Dans l’Europe des 27, les im
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