Lorsque ma sœur et moi avons repris l’entreprise en 2006, elle ne desservait que la ligne Limousin-Rhône-Alpes, en transportant à l’aller des bobines de papier, et au retour le vieux papier. Nous avons alors entrepris une diversification et couvrons désormais les lignes Brive-Bordeaux, Orléans-Toulouse, Montpellier-Nîmes, ou encore Avignon-Marseille. Nous avons élargi notre clientèle, en transportant des emballages plastiques, des canapés, du matériel de bricolage, des cuisines, des vitrines réfrigérées, et des jouets. Nous stockons également des vérandas sur 150 m2. Quand une activité bat de l’aile, l’autre compense. Cette diversification nous a permis de passer d’un chiffre d’affaires de 450 000 € en 2006 à 1 M€ en 2011.
La rentabilité d’une entreprise de transport est ridicule, mais grâce au groupage, nous l’avons améliorée. Pour obtenir davantage de marges, il faudrait pouvoir répercuter aux clients les hausses du gazole et des pneumatiques, ainsi que la future écotaxe. Cependant, les chargeurs eux-mêmes sont confrontés à des problématiques de coûts. Sur un trajet Brive-Paris de 500 km, l’écotaxe génère une augmentation d
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