Des bâches taggées, rayées, logotées, à des sacs et accessoires branchés, il n’y avait qu’un pas, franchi depuis 20 ans par le suisse Freitag. L’entreprise a bâti son fonds de commerce sur des bâches usagées qui lui servent de matière première, entre autres objets de la route (chambres à air de vélo, ceintures de sécurité et airbags de voitures). Elle en rachète aux transporteurs, et en redemande. « Le prix de reprise proposé dépend de la part de matière utilisable, du grammage et de la couleur de la matière livrée, indique Freitag. Le transport de la marchandise et les frais annexes sont pris en charge. Par ailleurs, comme les bâches sont entièrement redécoupées lors du processus de fabrication, les logos d’entreprise ne sont pas reconnaissables sur les produits finis ».L’état initial des bâches importe peu. « La saleté, les accrocs et les traces d’usure n’ont aucune influence sur la qualité », assure le fabricant. En 2012, 440 tonnes de bâches ont mené à la fabrication de 400 000 produits, fabriqués à Zurich et vendus via neuf boutiques, 400 partenaires de distribution et une boutique en ligne.
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