Il y a du remaniement ministériel en vue, dit-on partout. Un nouveau gouvernement plus « concentré » serait en préparation et le jeu de chaises musicales toucherait en particulier Bercy (abritant sept locataires depuis un an), qui aurait finalement besoin d’un « vrai patron » (au dire de Laurent Fabius, le 14 mai). Ce ne sont pas les transporteurs qui se plaindront de voir les occupants du ministère de l’Économie faire les frais d’une politique fiscale peu lisible, à charge, voire hostile. L’affaire de la TICPE est restée en travers de la gorge de beaucoup d’entre eux. Certes, la France ne peut pas descendre en dessous du taux plancher fixé pour chaque État par la directive Énergie de 2003 et notre pays est, depuis 2004, à son taux plancher de 39,19 euros par hectolitre. Mais la baisse d’une partie de la ristourne gazole pour compenser le recul de la TICPE au second semestre 2012 a été vécue comme un coup tordu par les entreprises de transport. Le ministère de l’Economie, même dans son droit, a pris des risques politiquement. Les entreprises de transport routier n’ont pas été mises en capacité d’anticiper, les professionnels du transpor
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