« Celui se bat peut perdre. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu ». Cette maxime de l’ancien dramaturge Berthold Brecht, Valérie Dolzan (46 ans) l’a reprise à son compte. Car il en faut de l’abnégation pour faire front à tant d’adversité comme elle le fait depuis de longs mois. Il y a tout d’abord cette conjoncture économique, qui la contraint à placer son entreprise de déménagement (courte et longue distance) en procédure de sauvegarde (PS). C’était en février 2012. Heureusement, en février dernier, les juges lui ont laissé les clés de son entreprise (4 salariés) avec un plan de continuation à la clé. Avec son mari, cogérant de Déménagement Dolzan, elle a tout de même dû composer avec un administrateur judiciaire qui lui a coûté 18 K€, « et qui n’a jamais mis les pieds dans la société ». Il a fallu aussi faire avec des banques qui ont fermé tous les robinets dès l’annonce de la PS. « On ne nous a accordé ni découvert ni ligne d’escompte. On a été lâchés », assure Valérie Dolzan. Et puis, il y a une partie de ce personnel qui s’est braquée au moment où les dirigeants ont été contraints de procéder au lice
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