Le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, est un aficionado du chanteur Bénabar, notamment de son album « Reprise des négociations ». Pour preuve, il scande tant bien que mal ce slogan depuis la semaine dernière afin de ramener à la table des discussions les deux parties prenantes au dossier. Après la séquence de l’hypermédiatisation du conflit, les organisations patronales et l’intersyndicale semblent avoir été entendues par le secrétaire d’État. N’a t-il pas déploré dès le 21 janvier « le refus des organisations patronales du TRM de reprendre les négociations (ndlr : le 22 janvier) comme les y invitait le président de la Commission mixte paritaire ». À ses yeux, les conditions de la négociation étaient réunies puisque « les salaires conventionnels n’ont pas augmenté depuis 2 ans et certains taux horaires sont inférieurs au SMIC. » Dans les faits, c’est son conseiller social, Frédéric Guzy, qui échange avec les partenaires sociaux. C’est une cheville ouvrière qui, comme son ministère de tutelle, se refuse à prendre la main sur le dossier. Si la médiation souhaitée par l’intersyndicale et désormais
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