Le harcèlement moral dépasse aujourd’hui les effets de mode. Son évocation, fondée ou imaginaire, revient très régulièrement au moment où des tensions apparaissent entre un employeur et un salarié qui peut avoir un intérêt tactique à s’abriter derrière les protections légales érigées en faveur de la victime de harcèlement professionnel. Bien sûr, le harceleur mérite condamnation, et pas seulement morale. Mais le risque de voir surgir la qualification de harcèlement derrière de rudes actes de management social ne peut dissuader l’employeur d’user de ses pouvoirs de direction pour réorganiser le travail ou sanctionner les comportements fautifs… a fortiori par gros temps de crise nécessitant souvent d’intégrer « à chaud » des changements dans les pratiques des entreprises.
Répondre à la question posée suppose de dépasser la stricte lecture de la loi qui encadre le
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?
