«Ne donnez pas ce chiffre. On ne va pas me croire ! » Derrière ses fines lunettes, Jean-Pierre Richard, 53 ans, présente sa société sous forme de graphiques. Ces schémas sont au coeur de la vie de l'entreprise nantaise, celle de son père qu'il a reprise en 1984. Pour Jean-Pierre Richard, les respecter c'est donner à sa société une chance d'affronter des défis à venir comme la pénurie de conducteurs. Parmi ces chiffres, il y a le quatre. Comme quatre jours de travail par semaine pour les conducteurs. Comme la plage de quatre jours non travaillés, en semaine, dont ils bénéficient une fois par mois. De quoi susciter des candidatures et retenir les roulants. D'ailleurs, le turn-over est quasiment nul, assure le dirigeant. Une prouesse ? Non, le résultat d'une organisation affûtée. Pour la mettre en place, en 2000, Jean-Pierre Richard a phosphor�
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