La fin du contingentement des licences en 1986, puis l’abandon de la tarification obligatoire routière en 1989, se sont traduits par une diminution de la part du compte propre en France. Sans le faire disparaître pour autant. En tonnes-kilomètres (TK), il représente 17 % des trafics, avec une variation de 2 points à la baisse comme à la hausse depuis le début des années 2000. Derrière ce chiffre global se cachent des écarts sensibles selon les distances parcourues. Pour les trajets de moins de 150 km, le compte propre réalise 35 % des TK en France et est confronté aux mêmes difficultés que le transport public dans le domaine de la distribution urbaine. Son poids s’élève à 12 % dans les transports de 150 à 500 km et à 5 % au-delà, selon le Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au Développement durable. Plusieurs filières concentrent l’essentiel du c
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