Eric Marquet, 55 ans, peut dire qu’il a vécu en direct, l’été dernier, la réforme des convois exceptionnels (voir aussi page Actualités, p.10), dont l’escorte composée d’une voiture pilote et de deux motards, est désormais confiée à des entreprises privées. « Le 30 juin, veille de l’entrée en application, explique le président des Transports Marquet, à Mions (69), les gendarmes qui escortaient un de nos convois, parti du Nord deux jours avant pour rallier le Gard, nous ont annoncé qu’ils étaient réquisitionnés et ne pouvaient pas poursuivre le voyage ! Impossible de trouver des guideurs privés puisqu’aucun n’avait encore été formé selon le nouveau décret. Heureusement nos motards sont revenus le mardi suivant, mais nous avons tout de même été immobilisés quatre jours et demi et avons perdu 1 000 à 1 500 €, sans dédommagement ».
Pour cette petite entreprise de huit salariés, la somme n’est pas négli
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