Les prestataires appelés à innover

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Accompagner la croissance de la production tout en réduisant les coûts logistiques d'approvisionnement des usines en pièces et emballages, c'est le défi à relever par Thomas Vernier d'ici 2010. Les transporteurs devront contribuer à la recherche de gain de productivité. Des objectifs leur seront fixés dans les nouveaux contrats. Adoptés progressivement en France, ils seront dupliqués dans les autres pays.

Vendre 800 000 véhicules supplémentaires d'ici fin 2009, soit 3,3 millions d'unités au total. C'est l'objectif fixé par Renault Contrat 2009, défini en 2006, et confirmé par Carlos Gohn, P-dg du groupe, en septembre à Francfort. En valeur absolue, cette croissance en volume devrait aller de pair avec celle des flux d'approvisionnement des usines. Donc avoir un impact positif pour les prestataires transports de Renault, routiers notamment qui absorbent 95 % des flux en Europe (zone qui va de Brest à Téhéran chez le constructeur). Mais ce serait mathématiquement trop simple. Car cet objectif ambitieux en termes de ventes s'accompagne d'un autre tout aussi décisif : réduire les coûts de production à tous les niveaux. Et le trans

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