Les voies du redressement

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Après avoir déposé son bilan le 2 septembre 2005, Simonin n'a pas attendu la fin de sa période d'observation pour se relancer. L'entreprise dirigée par Gérard Blanchet a multiplié depuis lors les investissements dans la distribution comme en logistique.

La mise en redressement judiciaire fut un accident de parcours. La faute à la défaillance de trois importants clients industriels qui privent en quatre mois l'entreprise de près de 21 % de son chiffre d'affaires de l'époque, selon Gérard Blanchet, patron de la holding éponyme qui chapeaute, entre autres sociétés, Transports Simonin. Le coup dur vaut à l'entreprise vosgienne un dépôt de bilan le 2 septembre 2005. Elle sort alors d'un exercice comptable faisant apparaître au 31 juillet un résultat net négatif de 836 718 euros pour un chiffre d'affaires de 7,18 M€. Pas de quoi décourager Gérard Blanchet qui se voit offrir un sésame de sortie avant l'heure (le 15 décembre 2006 au lieu du 2 mai 2007). Entre-temps, le résultat net est ramené à - 99 000 € au 31 juillet 2006 pour un chiffre d'affaires de 7,026 M€ (au 31 juillet 2007, Gérard Blanchet annonce un CA transport

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