« Si une partie du fret retourne sur le rail, les entreprises de transport routier de marchandises (TRM) devront s’en emparer. Car elles eules sauront associer la puissance du ferroviaire à la souplesse de la route », avertit Rose-Marie Rochatte, gérante des transports éponymes au Syndicat (88), au pied des Vosges. Aux côtés de son mari, Claude Rochatte, cette femme passionnée dirige depuis vingt-trois ans une société de 26 personnes spécialisée dans le transport de bois. Maniant chaque année 250 000 tonnes de bois d’œuvre, bois d’industrie et bois-énergie, cette autodidacte a une vision bien précise de l’avenir de sa profession. Une profession très atomisée où les sociétés dépassent rarement cinq tracteurs. Pierre Rochatte, responsable logistique, explique cette situation : « Les chantiers de récolte de bo
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