Depuis septembre, un vent contraire souffle sur l'élevage de volailles. Le développement de l'épizootie en Asie et l'arrivée du virus H5N1 de la grippe aviaire en Europe, en juillet, a incité le gouvernement français à nommer un délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire. Pendant ce temps, panique chez les consommateurs visible, dès octobre, dans les ventes en repli de 10 à 12 % sur le MIN de Rungis.
Pour le moment, les effets de la crise aviaire ne se font pas sentir de façon si évidente sur le transport spécialisé, car le secteur est une industrie planifiée. La production est prévue plusieurs mois à l'avance et les volailles, arrivées à maturité, sont emmenées vers les sites de transformation selon des plannings initiaux. Entre la consommation nationale et l'exportation, les volumes en jeu restent consid�
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