L’OT : Pourquoi n’avez-vous pas intégré cette charte dans votre cahier des charges ?
Philippe Bachelet : Parce qu’Auchan souhaitait aller plus loin qu’une démarche contractuelle, et ne souhaitait surtout pas obliger tous ses transporteurs à respecter au même moment les engagements fixés. Car si certains prestataires ont la capacité d’aller plus loin, d’investir immédiatement, dans la formation par exemple, tous ne le peuvent pas. Cela dépend de leur taille. C’est également le cas de nos magasins qui ont eux aussi des engagements à respecter vis-à-vis des transporteurs. À la différence d’un contrat, la charte permet de progresser ensemble, sans obligation de l’instant présent. Quand un cahier des charges peut être différent d’un prestataire à l’autre, l’objectif de la charte est, lui, de fixer une direction commune et d’être à l’écoute des uns et des autres.
L’OT : Au plan opérationnel, quels sont les chantiers en cours ?
P. B. : Nous travaillons à l’optimisation du taux de chargements avec +5 % pour objectif. La moyenne actuelle est de 60 %. Plusieurs actions sont menées : le développement des semis lisses, déjà 60 %
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?